Carla Bruni au cœur du remaniement gouvernemental
Info d'un chroniqueur invité par Le Post.
Par RichardTrois
Selon Le Canard Enchainé du
jour, Carla Bruni serait
au cœur des discussions de l'Elysée concernant le futur remaniement du gouvernement.
Ainsi Nicolas Sarkozy,
qui travaille toujours le dimanche, aurait réuni ce week-end autour de lui ses "visiteurs du soir", Alain Minc et Edouard Balladur, ses proches conseillers Claude Guéant, Henri Guaino, Patrick
Buisson et ... Carla Bruni.
Déjà Le Point (le mag qui pense que l'opposition a implosé) nous apprenait que Nicolas Sarkozy, sur un nuage après l'élection européenne, recevait "les chevilles ouvrières" (sic) de la campagne, François Fillon, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Michel Barnier et que Carla Bruni-Sarkozy s'était jointe à cette petite sauterie.
Carla Bruni offre à Nicolas Sarkozy la possibilité de nous faire croire que l'homme au pouvoir serait assez attractif pour continuer la pseudo-ouverture. Une "ouverture" qui n'est quoi qu'on en dise qu'une chasse au traître. Avec une épouse qui se dit de gauche, Nicolas Sarkozy a beau jeu de jeter en pâture des noms de potentiels ministres.
L'Elysée chasserait du côté de la mairie de Paris et des amis de Madame Bruni-Sarkozy. Il voudrait recruter Christophe Girard, adjoint de Bertrand Delanoë à la Culture
-qui a confié au Post.fr "Si Sarkozy me propose le
ministère de la Culture, je ne sais pas ce que je répondrais"- la réalisatrice Yamina Benguigui, conseillère de Paris, le
socialiste André Vallini ou encore l'écrivain Erik
Orsenna.
A l'exception de ce dernier qui selon Le Canard aurait clairement mais poliment dit non à Sarkozy, les "ministrables" se font discrets et jouissent de la rumeur que fait courir l'Elysée. La présidence de la République
est devenue une vraie foire aux vanités...
Et comme tous ces noms circulent depuis un moment, le seul moyen d'avoir de nouveaux papiers consiste pour l'Elysée à faire miroiter une plus grosse prise. Là encore on apprend que Carla Bruni a songé à Patrice Chéreau, homme de théâtre et réalisateur de "La reine Margot" ou de "L'Homme blessé". Patrice Chéreau a bien sûr soutenu Ségolène Royal lors de la dernière présidentielle.
On imagine tous que cela relève de l'intox. Mais si la présence de Madame son épouse dans les lieux discrets du pouvoir n'est pas que de la poudre aux yeux, on peut se dire que Nicolas Sarkozy ne peut s'empêcher de faire les mêmes bêtises. Comme pour le bling-bling. C'est irrésistible...
C'était déjà sous l'influence, voire même la demande pressente de Céciliaque Nicolas avait nommé Rachida au
ministère de la Justice. Avec les succès que l'on sait.
Carla sera-t-elle mieux inspirée? Sera-t-elle celle qui introduira le loup dans la bergerie élyséenne?
A défaut de transformer le paysage politique français, Madame Bruni-Sarkozy pourrait nous donner l'occasion de bien nous amuser dans les mois qui viennent...