Cambriolages ayant visé des journalistes - Sarko : "J'vois pas en quoi ça me concerne"
Ah, il était bien plus bavard quand, de façon ridicule et irresponsable, il commentait l'affaire Clearstream ! On s'en souvient : pour lui, les prévenus étaient automatiquement des coupables ...
Mais là, dans cette affaire des étranges cambriolages, non non : rien à dire, laissons faire la justice. Quel discernement, à géométrie variable !!!
Cambriolages : "j'vois pas en quoi ça me concerne" (Sarkozy)
Source : arretsurimages.net - le 29 octobre 2010
Quelle est la position de Nicolas Sarkozy sur les très étranges cambriolages qui ont visé les journalistes travaillant sur l'affaire Woerth-Bettencourt au Monde, au point et à Mediapart ? C'est ce qu'a demandé cet après-midi Arnaud Leparmentier, du Monde, au chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
Réponse, reprise sur le blog de Leparmentier et visible sur le site de l'Elysée :
"J'vois pas en quoi cela me concerne. Vous attendez un commentaire de moi sur une enquête. Je vois pas en quoi ça peut concerner le chef de l’Etat. Je vois trop ce qu’un commentaire de ma part pourrait amener comme commentaire de la vôtre.”
En clair, merci de passer à autre chose...
Cette réponse ressemble fort à une sortie tout aussi désinvolte, toujours à Bruxelles, il y a plus d'un an. Le 19 juin, Sarkozy avait qualifié de "fable" l'hypothèse selon laquelle l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 était lié à un financement illégal de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur, dont il était le porte-parole.
Les scènes sont bizarrement ressemblantes.
Ce n'est donc pas Nicolas Sarkozy qui va accompagner le matinaute Daniel Schneidermann dans sa dénonciation énergique de ces cambriolages visant des journalistes.