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Blog de la section PS Anzin

Ce pavé des pavés n'a pas été lancé pour rien "DIVISER POUR MIEUX REGNER" C'est la tactique de Sarko et le PS répond à Laurent Wauquiez : « Le cancer c'est le chômage, pas les chômeurs ! »

11 Mai 2011 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Ump

La controverse sur le RSA vire à la foire d'empoigne à droite

L'offensive de Laurent Wauquiez contre les ratés du RSA a relancé au gouvernement et à l'UMP un débat qui a déjà agité la majorité autour de cette mesure phare du mandat de Nicolas Sarkozy, entre partisans d'un "filet social" et dénonciateurs de "l'assistanat".

 

Le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez le 11 janvier 2011 à l'Assemblée nationale

Une fois n'est pas coutume, le huis clos de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire UMP à l'Assemblée a servi mardi de cadre à une sévère explication de textes. Devant députés et ministres, François Fillon a tancé le ministre des Affaires européennes, absent, en prenant clairement la défense du revenu de solidarité active.

"Il ne faut pas qu'on s'ingénie à détruire le bilan" de Nicolas Sarkozy, "nous ne devons pas jeter le discrédit sur la réforme du RSA", a lancé le Premier ministre. Dans la foulée, la ministre "fillonniste" Roselyne Bachelot, qui gère le RSA, a mis en garde contre "un certain discours de beaufitude et des propos de comptoirs".

C'en était trop pour toute une frange du parti, qui a explosé en la huant. Xavier Bertrand (Travail) a rétorqué illico à Mme Bachelot: "Ce n'est pas ce qu'on entend dans les comptoirs mais c'est la réalité !".

Il a même reçu le soutien de son rival et successeur à la tête de l'UMP Jean-François Copé. "Xavier a raison. C'est un vrai sujet".

"Il y a des limites au débat au sein du gouvernement !", a asséné, agacé, M. Fillon, "il faut corriger les excès du RSA mais assumer la décision que nous avons prise".

Plus tôt, à l'Elysée, les ténors de la majorité avaient eu à peu près la même discussion autour de Nicolas Sarkozy, la véhémence en moins. M. Fillon, soutenu par Alain Juppé, avait fustigé l'intiative de Wauquiez, non sur le fond mais sur la forme, plusieurs convives convenant de difficultés dans le dispositif, à commencer par le chef de l'Etat.

Plus bouillonnants, les députés UMP se sont affrontés comme au plus fort des débats sur l'islam et la laïcité.

Le radical Jean Leonetti a jugé "pas acceptable" la démarche de M. Wauquiez tandis que le patron du groupe, Christian Jacob, a plaidé pour une ouverture de ce dossier lors de la convention UMP sur la justice sociale le 8 juin.

Même l'aile droite de l'UMP s'est déchirée. Eric Ciotti a estimé que les propositions Wauquiez étaient "largement majoritaires dans notre électorat", quand son collègue Lionnel Luca a jugé que "le vrai cancer du pays, c'est le chômage, ce ne sont pas les chômeurs!".

Cette montée de fièvre rappelle les débats agités à l'UMP lors de l'instauration du RSA en 2009, notamment autour de son financement par la taxation des revenus du capital.

Mais Nicolas Sarkozy avait défendu son choix, au nom de la "justice sociale" et de la "réhabilitation du travail". Aujourd'hui, le RSA figure en bonne place du bilan officiel de Nicolas Sarkozy, élu en 2007 sur la promesse de "réduire d'au moins un tiers en cinq ans la pauvreté dans notre pays".

Depuis dimanche, l'Elysée est resté prudent. "Le RSA est une mesure majeure prise en période de crise pour lutter contre la pauvreté", rappelle un proche du président, "mais c'est bien qu'il y ait débat".

En coulisses, certains voient dans cette agitation la main du "Château". En mars dernier, Patrick Buisson, l'influent conseiller officieux, classé très à droite, a défendu l'idée d'une loi sur "la réhabilitation du travail et contre l'assistanat" qui limiterait le bénéfice du RSA aux seuls salariés.

Selon une source proche de l'Elysée, l'entourage du futur "candidat" Sarkozy planche d'ailleurs sur une "remise à plat" du système de prestations sociales qui pourrait faire partie d'un programme pour 2012.

  une façon de détourner le débat et faire oublier le bilan catastrophique de Monsieur SARKOZY.

Réponse à Laurent Wauquiez :
 « Le cancer c'est le chômage, pas les chômeurs ! »
David Assouline, a réagi à «la plaidoirie indigeste» «de procureur» faite hier par Laurent Wauquiez «contre les pauvres et les étrangers». Laurent Wauquiez a dit vouloir «s'attaquer à la principale injustice qui existe dans notre pays», à savoir résidait dans le fait pour celui qui travaille de ne pas avoir un véritable écart avec celui qui bénéficie des minima sociaux. «Cette situation
pour moi est le véritable cancer de la société Française», avait-il même ajouté. 

 

« Le cancer c'est le chômage, ce n'est pas les chômeurs ! »

David Assouline a relevé que pour Monsieur Wauquiez donc, «la principale injustice ce n'est pas l'écart qui ne cesse d'augmenter entre les salariés et les grands patrons», «non pour Monsieur Wauquiez, c'est que les plus pauvres, tombés dans une situation de misère en touchant les minima sociaux, parce que ce gouvernement a été incapable de relancer l'emploi, puissent à 2 toucher autant qu'un travailleur au Smic !». «Nous lui répondons fermement. Le cancer c'est le chômage, ce n'est pas les chômeurs!».
 
La réalité des faits dément cette rengaine empruntée à l'extrême droite
«D'autant que la véritable injustice pour les smicards c'est que le Smic n'a bénéficié d'aucun coup-de -pousse depuis 4 ans. Ce qui c'est traduit par une baisse importante de leur pouvoir d'achat» a indiqué le secrétaire national. Il a également expliqué la réalité des faits face à la rengaine empruntée à l'extrême droite qui voudrait que les étrangers touchent trop gracieusement des prestations sociales : «contrairement à toutes les
idées reçues, aujourd'hui les étrangers versent chaque année, 60 milliards d'impôts et de charges sociales et en reçoivent en contrepartie 48 milliards, d'allocation». «Ce qui représente une rentrée nette de 12 milliards pour l'État» a-t-il exposé.
 

Le bilan de Nicolas Sarkozy : une vraie ouverture à l'extrême droite

«Les propos de Monsieur Vauquiez nous montrent bien la musique que l'UMP va nous jouer pendant un an» a-t-il estimé avant de tirer le réel bilan de Nicolas Sarkozy : « Il a commencé son quinquennat avec une fausse ouverture à gauche, qui n'était qu'un simple débauchage de personnes, pour finir en vraie ouverture à l'extrême droite, c'est à dire à ses idées et à sa politique» a-t-il conclu.
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