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Blog de la section PS Anzin

Drapeau : veni, vidi, violi

29 Juillet 2010 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Information

 — iledere @ 6:32

Fini de rire ! Interdiction de déconner, désormais, avec le fier drapeau français, qu’il s’agisse de le brûler en place publique ou de le ridiculiser en photo. Il en va de l’honneur national – quand même… Ceux qui tenteraient de passer outre, détestables personnages prêts à violer la loi, n’ont qu’à bien se tenir : le châtiment sera à la hauteur de l’outrance… euh, pardon : de l’outrage.

 

En l’un de ces emballements sémantiques dont les ténors de la droite régimaire se sont donnés le mot, Fredé(nic le langage) Lefebvre a livré son sentiment (mesuré) quant aux révélations quotidiennes accablant chaque jour davantage son compagnon de parti, Éric Woerth.

En l’espèce ?

Il s’agit, affirmait le porte-parole en une ridicule tribune publiée il y a quinze jours sur France Soir, d’un « viol collectif de nos principes » – rien de moins.

Et le même de réitérer, il y a quatre jours lors d’un meeting d’été des jeunes UMP, qualifiant « de « viol collectif » ce que les médias font subir aux Woerth », rapporte Libération, qui précise : « La salle est comblée. »
Voilà : comblée
« Il ne faut pas avoir peur du mot », expliquait Frédéric Lefèbvre face au reproche fait à ceux de son parti d’user trop facilement du terme « guerre ».
Et tu devineras sans peine que la phrase peut s’appliquer à l’ensemble de son œuvre : ne jamais avoir peur des mots, c’est le secret.
Quitte à les forcer, un soir au coin d’une ruelle sombre, pour mieux leur faire perdre tout sens et toute réalité.

De l’outrance à l’outrage, il n’y a qu’un pas – et deux lettres.
Et tu me pardonneras de lier cette (aussi incroyable qu’indéfendable) formulation – Éric Woerth et Madame en pleine tournante, sauvagement pénétrés jusqu’à ce que mort médiatique s’ensuive – à cette loi passée comme un drapeau à La Poste, qui punit désormais d’un juste châtiment ceusses qui oseraient manquer de respect au national étendard.

Un rapprochement malvenu ?
C’est pourtant là chose semblable : tu n’attenteras pas à l’image de nos augustes personnalités politiques, pas plus qu’à celle de notre tricolore drapeau.
Et je suis sûr – pour rester dans le registre sexuel – que tu as noté que le prétendu outrage au drapeau ayant provoqué le vote de cette loi indigne – photo où un jeune homme se torchait avec la bannière nationale – était d’abord une histoire de fesses.
Lui mettait notre drapeau dans son cul.
C’est inacceptable. (Lire la suite…)

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