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Blog de la section PS Anzin

Et pendant ce temps...il est au Maroc

30 Octobre 2009 , Rédigé par Frédéric Debeffe Publié dans #Information

Renvoyé devant les juges, Chirac se dit «déterminé et serein».... et en vacances au Maroc
Créé le 30.10.09
Jacques Chirac en juillet 2008
Jacques Chirac en juillet 2008/REUTERS/ P. Wojazer


POLITIQUE - Il est le premier ancien président dans ce cas...

L'ancien président de la République, Jacques Chirac, est renvoyé devant la justice pour «21 supposés emplois ficitfs», a annoncé son service de presse. Son entourage le dit «serein et déterminé» à établir que ces emplois étaient bien réels. En revanche, il bénéficie d'un non-lieu pour les accusations de «faux en écriture publique».

>> Xavier Bertrand, Ségolène Royal... : les réactions au renvoi de Jacques Chirac devant les juges


Dans un communiqué, l'entourage de Jacques Chirac note qu'il s'agit de «21 supposés emplois fictifs sur les 481 emplois examinés par la justice, ce qui exclut toute idée de système durant la période où il a été maire de Paris». L'ancien chef de l'Etat est actuellement en vacances en famille à Taroudant, au Maroc, selon un de ses proches, où a l'habitude d'emmener son petit-fils Martin durant les vacances scolaires.

>> Les affaires où Jacques Chirac a été mis en cause

Il est le premier ancien président à connaître une telle situation. La juge d'instruction Xavière Simeoni, qui s'apprête à quitter le pôle financier du palais de justice de Paris, devait signer vendredi son ordonnance. Le parquet avait requis un non-lieu.

Première mise en examen


Si son nom est apparu dans plusieurs affaires, l'affaire des chargés de mission est la seule pour laquelle Jacques Chirac a été mis en examen. L'ancien président de la République (1995-2007), protégé pendant 12 ans par sa fonction à la tête de l'Etat puis redevenu justiciable ordinaire, a été mis en examen le 21 novembre 2007 pour «détournement de fonds publics» dans ce dossier d'emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris, fauteuil occupé par Jacques Chirac de 1977 à 1995.

Signé de la main de Chirac


L'instruction menée par la magistrate vise 35 emplois présumés fictifs sur une période courant de 1983 à 1998. Soit du début du deuxième mandat de Jacques Chirac à la mairie aux trois premières années de son successeur Jean Tiberi. Parmi les bénéficiaires présumés de ces emplois figure un ancien préfet, soupçonné d'avoir bénéficié d'un chauffeur payé par le cabinet du maire de Paris. Il s'agit du seul contrat signé de la main de Jacques Chirac. Jacques Chirac avait endossé la responsabilité de ces embauches, arguant de leur utilité, et nié tout détournement. Dans son réquisitoire de non-lieu général, le parquet a estimé que les faits antérieurs à 1992 sont prescrits et que l'enquête n'a pas permis de caractériser l'infraction pour les faits postérieurs.
E.J. avec agence

20 Minutes.fr
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