Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Blog de la section PS Anzin

Flash Actu de l'équipe de campagne de François Hollande.

27 Mars 2012 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Présidentielle 2012

Le Chiffre du Jour

 

26 mars 2012

 

J - 27

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5,2 : selon les chiffres publiés par l'Insee le 26 mars au soir, Pôle Emploi compte désormais 4,88 millions d'inscrits. En incluant les DOM, le total approche les 5.2 millions de personnes, un record. 

  

Il a osé dire

 

 

 

"Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs".

Nicolas Sarkozy, le 26 mars au matin, sur France info, commentant les derniers chiffres du chômage... avant leur sortie officielle. En réalité, le chômage a crû de +0,4% le mois dernier, soit le dixième mois consécutif de hausse. Sur un an, la hausse est de +5,4%. Par ailleurs, un nombre incertain de personnes — vraisemblablement plusieurs centaines de milliers — est à la recherche d'un emploi mais n'est pas — ou plus — inscrit à Pôle emploi.  

  

Le Changement c'est Maintenant

  


"Le changement fait peur non pas aux Français, mais (...) à ceux qui détiennent les forces de l’argent (...) à ceux qui craignent de participer à l’effort collectif, à cette droite accrochée à ses privilèges, à ses avantages, à ce pouvoir qu’elle détient depuis dix ans ! L'élection présidentielle, c'est toujours la confrontation entre la peur et l'espoir. Le candidat sortant fera peur (...) Nous, nous appellerons à l’espoir ! A l'espoir d'un changement, à l'espoir d'une vie meilleure".

François Hollande, le 25 mars, lors du meeting de Bastia. 

    


 Emploi: une autre politique est possible
 

 

Retrouvez la tribune de Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande dans le Huffington Post en cliquant ici.

1 million de chômeurs en plus sous son seul quinquennat, un nombre de demandeurs d'emplois qui atteint 2,86 millions et même 4,27 millions si l'on ajoute celles et ceux en situation de sous-emploi, Nicolas Sarkozy marquera l'histoire comme le Président ayant échoué dans le domaine de l'emploi. La seule prouesse qu'il a effectuée en la matière, c'est d'entreprendre par sa politique à relever mois après mois le nombre de chômeurs alors même que l'on s'imagine à l'issue de chaque annonce de Pôle Emploi et du Ministère du Travail que le plafond du nombre de demandeurs d'emploi dans notre pays a été atteint. Chaque mois le record du nombre de chômeurs est hélas pulvérisé, tel est le résultat de sa politique. Au mois de février il y aura eu une énième hausse, de 6200 demandeurs d'emploi supplémentaires cette fois, et même de 20.400 si l'on ajoute celles et ceux en situation de sous-emploi.

Cette politique aura été frappée du sceau de l'inefficacité et de l'inconséquence. Inefficacité lorsque le budget de l'emploi est réduit de 10,5% en 2011 et même de 11,3% en 2012, alors que le chômage ne cesse d'augmenter. Inefficacité au regard de la défiscalisation des heures supplémentaires, une mesure incompréhensible en période de ralentissement. Et l'inconséquence, comme lorsqu'il fallut rétablir dans la précipitation 1000 postes en CDD pour Pôle emploi alors que 1600 postes avaient été supprimés l'année précédente. Inconséquence surtout dans l'orientation industrielle sans vision ni cohérence qui a abouti à la destruction de 400.000 postes dans ce secteur durant le quinquennat.

Les préjugés dogmatiques et réflexions minimalistes de ce Président se retrouvent aujourd'hui dans les discours du candidat-sortant. Comment en serait il autrement ? Comment imaginer que davantage de flexibilité créera brusquement du travail ? Comment concevoir que les chômeurs préfèreraient refuser un emploi et percevoir des allocations que de retrouver un travail et une dignité sociale ? Comment concevoir la remise en cause de la durée légale du travail comme un levier efficace contre le chômage ? La réalité c'est que Nicolas Sarkozy souhaite s'appuyer sur le chômage sur la peur de perdre son emploi pour mieux justifier le démantèlement un à un des mécanismes de protection sociale.

Une vraie politique de l'emploi est possible dans notre pays. Le candidat-sortant en appelle à un soi-disant "bon sens" support d'un conservatisme moderne en renvoyant systématiquement à la crise. La crise qui contraint, la crise qui paralyse, la crise qui secoue. Rien que la crise, toujours la crise, pour expliquer sa débâcle concernant l'emploi. Il existe une alternative à la politique de moins-value sociale. C'est le sens du projet de François Hollande. Le candidat socialiste propose une politique efficace, ambitieuse et cohérente en se focalisant sur les maux du marché de l'emploi. Sa politique permettra d'assurer trois impératifs majeurs pour résorber le chômage dans notre pays : maintien du pouvoir d'achat sans lequel il n'y a pas de demande, allongement des carrières pour résoudre le chômage endémique des jeunes et des séniors, introduction d'une politique industrielle ambitieuse qui mettra un terme aux plans sociaux.

Alors que les prévisions de croissance pour l'année de 2012 sont d'à peine 0,5%, réduire la consommation serait économiquement suicidaire. En ce sens la "TVA Sarkozy" est une énième aberration. Elle rappelle les mauvais antidotes à la crise de 29, lorsqu'il était déjà assuré que le montant du coût du travail - qui n'était alors pas vraiment élevé - était l'unique cause du chômage de l'époque. L'histoire fut sévère envers les dirigeants qui ont défendu ces thèses, comme elle le sera à l'égard de ceux qui continuent de les diffuser, ici, en 2012. François Hollande, lui, propose une grande réforme fiscale, qui permette de rétablir de la justice, de la progressivité dans l'impôt et qui harmonise le taux d'imposition des revenus du travail et du capital. Dégager du pouvoir d'achat c'est aussi résoudre la crise du logement, indexer le SMIC sur la croissance, réduire les frais bancaires, protéger les Français de la spéculation sur l'énergie à travers la TIPP flottante. Ce n'est pas remplacer la Prime Pour l'Emploi par une baisse de cotisations quasi-équivalentes sur les bas salaires tout en remontant les taxes payées par tous. Prendre d'une main et rendre de l'autre, ce n'est pas une politique, c'est au mieux un tour de passe-passe au pire une mystification.
Le second impératif, c'est allonger les carrières. Il n'est pas possible que la France soit le pays où le temps dans l'emploi est le plus étriqué, où l'on rentre tard pour sortir tôt. Près d'un jeune sur quatre est au chômage et le taux d'emploi des 55-64 ans atteint péniblement les 40%. Comment résorber la question de l'emploi si l'on ne garantit pas l'insertion du jeune et que l'on ne maintient pas le senior dans l'entreprise ? C'est le sens des 500 000 contrats de génération prévus par François Hollande qui permettront de lier les âges en exonérant de cotisations sociales tout employeur qui fera le choix d'employer un jeune tout en conservant un senior. C'est également le sens des 150 000 emplois d'avenir destinés là où le chômage des jeunes atteint des sommets comme c'est le cas dans les quartiers populaires où il peut s'élever à 40%. Sans une action forte, ces jeunes n'entreront jamais dans l'emploi.

Restaurer une industrie ambitieuse constitue assurément le troisième et dernier pilier d'une politique efficace sur l'emploi. Qu'il s'agisse des salariés d'ArcelorMittal à Florange ou Gandrange, de ceux de la raffinerie PetroPlus à Petit-Couronne ou de LyondellBasell à Berre-l'Etang, des travailleurs de SeaFrance à Calais, Continental à Clairoix, Goodyear à Amiens, Ford à Blanquefort et tant d'autres, à en perdre la raison, qui auraient pu être évités si seulement une meilleure stratégie avait été suggérée. C'est pourquoi François Hollande propose d'instaurer une Banque publique d'investissement avec des fonds régionalisés pour agir au plus près des enjeux, qu'il souhaite moduler le taux d'impôt sur les sociétés pour pénaliser les entreprises qui refusent de réinvestir leurs bénéfices, qu'il entend favoriser l'émergence d'un puissant maillage de PME, en dirigeant l'épargne vers ces entreprises innovantes à travers un livret dédié. Mieux, François Hollande s'est engagé à sanctionner lourdement les entreprises qui feraient des bénéfices et délocaliseraient malgré tout.

2,86 millions de chômeurs, c'est bien la preuve que la politique du Président sortant en matière d'emploi ne fonctionne pas, qu'un autre cap doit être proposé. Si la stigmatisation systématiques des chômeurs assouvit certainement les frustrations de son propre échec, elle ne constitue en aucun cas une issue aux millions de Françaises et Français qui ne demandent qu'à travailler. L'enjeu désormais est de redresser le pays, de proposer une autre politique et d'apporter le changement dont la France a tant besoin et que François Hollande propose aux Français.

 Evaluer d'abord l'efficacité du renseignement français avant de légiférer dans la précipitation
 

 

   

Communiqué de presse de Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande

Depuis 2007, la réforme du Renseignement a constitué l'une des priorités du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Placé au cœur des réflexions conduites dans le cadre du Livre Blanc sur la défense, les missions et les structures du Renseignement ont été profondément reformées, en vue notamment d'améliorer l'efficacité des dispositifs destinés à prévenir le risque terroriste sur le territoire national.

Le Livre Blanc sur la défense a effacé la frontière entre la sécurité intérieure et la défense nationale, au nom de la pertinence du continuum sécurité-défense. Les Directions de la Surveillance du Territoire et des Renseignements Généraux ont fusionné pour donner naissance à la Direction centrale du renseignement et de la sécurité intérieure (DCRI). Le coordonnateur du renseignement, placé directement auprès du président de la République, a été institué pour garantir à la fois la bonne information du pouvoir exécutif sur les matières relevant du renseignement et une plus grande efficacité de l'action des services, désormais mieux coordonnés.

Les événements récents de Toulouse soulèvent de légitimes interrogations sur les modalités d'intervention des services de renseignement : comment est-il possible qu'un individu ayant fait plusieurs séjours au Pakistan et en Afghanistan et ayant acquis des armes pour des montants très importants ait pu à ce point échapper à la vigilance des services de renseignements, dont le rôle est précisément de prévenir le terrorisme plus efficacement, en neutralisant tous ceux qui peuvent présenter un risque pour le pays ? Quels sont les éléments précis dont disposaient les services français au sujet de Mohamed Merah et quels ont été les enquêtes réalisées sur ses activités ? Quelles leçons tirer de la tragédie de Toulouse, pour ce qui relève plus particulièrement du fonctionnement de nos services?

Sans réponses précises à ces questions, légiférer ne servira à rien. La loi n'est utile en ces matières sensibles que dès lors qu'elle corrige, en les améliorant, des dispositifs dont l'efficacité a été sérieusement évaluée. La maîtrise exclut la précipitation. Et la précipitation ne saurait masquer d'éventuelles défaillances.

 
Agenda

 

27 mars – Réunion publique en plein air, à partir de 18h, Quai Désiré Delmotte à Boulogne-sur-Mer

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article