Redressement productif : la désertion, c'était hier ; la mobilisation, c'est maintenant
Redressement productif : la désertion, c'était hier ; la mobilisation, c'est maintenant
En campagne pour le leadership de l'UMP contre M. COPE, Xavier BERTRAND a cru bon d'ironiser ce dimanche à la radio à propos des entreprises en difficulté dans le pays et sur
la volonté du ministre du Redressement productif de leur apporter des solutions sans taire les efforts.
Avec son bilan d'ex-ministre du non-emploi, M. BERTRAND gagnerait à faire vœu de
silence.
Le Gouvernement et la gauche n'ont aucune leçon à recevoir d'anciens ministres UMP qui, cinq ans durant, ont assisté les
bras ballants à l'explosion du nombre de chômeurs : un million en plus !
Le Gouvernement et la gauche n'ont aucune leçon à recevoir de ceux dont le collègue qui était chargé de l'industrie, M.
BESSON, n'a pas daigné être présent lors de la passation de pouvoir à Bercy jeudi dernier.
Au-delà du manquement à la tradition républicaine, cette absence a confirmé l'abandon de poste à la tête de son ministère
par celui qui s'est contenté de faire transmettre à son successeur, Arnaud MONTEBOURG, une note de treize pages recensant « les plans sociaux à retardement mis au congélateur » par la
droite...
Les salariés et leurs familles, les élus locaux dans les bassins de vie, les citoyens savent que la réindustrialisation de
la France est une priorité du Président de la République et du Premier ministre.
Elle passe par un lien permanent avec les partenaires sociaux. En témoigne, par exemple, la prochaine rencontre au
ministère du Redressement productif avec l'intersyndicale de Petroplus/Petit-Couronne. Le dialogue social a trop souvent été négligé ces dernières années alors qu'il est une clé de la
réussite.
Avec la concertation, prime la volonté d'anticipation et de mobilisation pour des solutions économiques et sociales viables
et durables.
C'est le sens de la banque publique d'investissement, du livret épargne industrie pour les filières d'avenir, les PME et
les ETI, de la fiscalité plus favorable à l'investissement et aux relocalisations d'activités – autant de changements que nous pourrons engager grâce à une majorité parlementaire de gauche à
l'Assemblée nationale.
C'est le sens des contrats entre les donneurs d'ordres et les entreprises sous-traitantes, ainsi que des contreparties pour
l'emploi et l'innovation aux aides publiques et aux allégements fiscaux.
Enfin, c'est le sens du soutien à la croissance que porte François HOLLANDE avec force dans les instances européennes et
internationales.
Face à la désindustrialisation, après la droite qui croisait les bras, la gauche relève les manches.