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Blog de la section PS Anzin

Sarkozy invite l'UMP à croire au succès en 2012 L'espoir fait vivre !

3 Mars 2011 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Ump

L'espoir fait vivre !
Sarkozy invite l'UMP
à croire au succès en 2012
Nicolas Sarkozy a rappelé lundi au groupe de députés de l'UMP qu'il vaut mieux «ne pas partir en favori».
Nicolas Sarkozy a rappelé lundi au groupe de députés de l'UMP qu'il vaut mieux «ne pas partir en favori». Crédits photo : -/AFP

Selon des députés de la majorité qu'il a reçus à déjeuner, le chef de l'État sera «offensif pendant la campagne» présidentielle.

Imperturbable. Les mauvais sondages se suivent et se ressemblent, mais Nicolas Sarkozy y croit toujours.

Lundi pour le déjeuner, il a reçu une douzaine de députés dans une salle à manger du rez-de-chaussée de l'Élysée, ouvrant sur les jardins, pendant près de deux heures.

Les députés de la majorité qui ont fait leur rentrée mardi dans un climat de morosité ont pu se rassurer: le moral présidentiel est bon. Balayant les sondages d'un revers de main, le chef de l'État a rappelé aux convives sa conviction qu'il vaut mieux «ne pas partir en favori». En citant en exemple, comme il le fait souvent, les cas de Valéry Giscard d'Estaing, Édouard Balladur et Lionel Jospin. «Si on regarde l'histoire récente, jamais les favoris n'ont gagné la finale», a-t-il observé.

«La politique coule dans mes veines depuis que je suis né», a-t-il asséné, très sûr de lui.

 

Un seul candidat de droite

 

Pour relativiser les sondages Nicolas Sarkozy se rassure devant les bonnes audiences de ses prestations télévisées, que ce soit l'émission «Face aux Français» ou son allocution, dimanche. «La presse est engagée dans un combat contre moi. Je fais quand même 16 millions de téléspectateurs, et on me dit que je suis mort. Qu'est-ce que ça serait si j'étais vivant!», a-t-il lancé, en rappelant que les temps sont durs aussi pour ses homologues: «Regardez Angela Merkel», a-t-il glissé. «Je ne me suis pas suffisamment exprimé l'année dernière, a-t-il noté, il faut que je le refasse bientôt.» Cela pourra prendre la forme d'une émission de radio ou d'une autre intervention télévisée. En tout cas un format qui ne passera pas par le biais «des commentateurs». «J'ai tenu toutes mes promesses de 2007, sauf la taxe carbone, et en plus j'ai fait la réforme des retraites». Le chef de l'État s'est qualifié «d'élément de stabilité» dans la tempête liée à la crise et aux bouleversements internationaux. «Quand on fera le bilan, les pièces du puzzle se mettront en place», a-t-il assuré.

Nicolas Sarkozy a laissé entrevoir aussi les grandes lignes de sa stratégie: «Contrairement au PS, qui devra gérer une candidature des Verts, du PC, de Jean-Luc Mélenchon, que sais-je, nous, nous sommes unis; la famille doit être rassemblée.» Et confirmé qu'il veut être le seul candidat de droite au premier tour.

«Le second tour c'est une autre élection», a-t-il indiqué.

Les députés en sont ressortis avec la conviction que le président ferait tout pour éviter les candidatures d'Hervé Morin, Jean-Louis Borloo et Dominique de Villepin.

Mais dans l'immédiat, le président veut «rassembler». «Je serai offensif pendant la campagne, pour le moment je suis un président rassembleur et protecteur», a prévenu l'hôte de l'Élysée. Il a ajouté qu'il lui semblait que «Martine Aubry avait l'air déterminée à être candidate».

Il a aussi rassuré sur la réforme de la fiscalité. «La fiscalité du patrimoine ne s'appliquera que pour les hauts revenus, ceux qui payent déjà l'ISF», a promis le président aux députés, inquiets pour les petits propriétaires fonciers. Interrogé sur la convention sur la laïcité préparée par l'UMP, il a répété que «le culte musulman ne devait pas déborder la sphère privée, qui plus est de façon ostentatoire».

Enfin, il s'est félicité de son remaniement: «Brice est mon meilleur ami, il le restera, a-t-il confié. C'est un type intelligent, compétent. Mais Claude Guéant incarne naturellement l'ordre.»

Le président s'est réjoui aussi de la montée en puissance d'Alain Juppé, qu'il s'est amusé à demi-mot de voir éclipser Fillon:

«Il y a eu l'hyper premier ministre et le tout petit président, a-t-il plaisanté. Maintenant, on a un hyperministre des Affaires étrangères.»

 "J'ai tenu toutes mes promesses de 2007", il ne se souvient plus de ses 15 engagements ? "Vaincre le chômage", "Augmenter le pouvoir d'achat", "Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement ", "Une école qui garantit la réussite de tous les élèves", "Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation", "De grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables" etc etc .... Il ne connait même pas son propre programme !!
Hum...!!!
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