Après l’adoption en première lecture vendredi 4 novembre d’une proposition de loi modifiant la procédure d’achèvement de la carte intercommunale, le Sénat
poursuit son travail au service d’un acte III de la décentralisation.
Dans la nuit du mercredi 16 novembre en effet, les sénateurs ont voté par 179 voix contre 136 en faveur d’une proposition de loi abrogeant le conseiller
territorial.
Pierre angulaire de la pseudo réforme gouvernementale, création électoralo-politique, homo sarkozus bicéphale à la fois conseiller général et régional,
cumulard institutionnalisé, pourfendeur anticonstitutionnel de la parité, élu dispendieux qui aurait pu coûter jusqu’à 1 milliard d’euros, ce conseiller territorial, qui avait subi
jusques aux foudres de la droite a donc été supprimé par la majorité de gauche du Sénat, fidèle à ses engagements de campagne.
Le Parti Socialiste se félicite de l’abrogation de ce symbole de la régression démocratique voulue par le gouvernement, et demande à l’Assemblée Nationale
d’inscrire le texte du Sénat à son ordre du jour, afin que la suppression du conseiller territorial puisse être définitivement adoptée par les deux chambres.