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Blog de la section PS Anzin

Hollande: le moment "du jugement, de la sanction" du gouvernement

25 Février 2010 , Rédigé par José Pressoir Publié dans #Information

 

Par AFP, publié le 24/02/2010

    DIJON - L'ex-premier secrétaire du PS, François Hollande, a estimé que les élections régionales étaient le moment "du jugement, de la sanction" du gouvernement, mercredi à Dijon où il était venu soutenir François Patriat, le président sortant de la région Bourgogne.

    L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande s'exprime à la tribune, le 24 février 2010 à Dijon.

    AFP/Jeff Pachoud


    L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande s'exprime à la tribune, le 24 février 2010 à Dijon.

    Devant plus de 700 personnes, le député de la Corrèze a déclaré qu'il y avait "une forme d'abandon, de résignation" du gouvernement. "Là, nous avons un scrutin national, le dernier avant l'échéance présidentielle (...) Ce moment-là, il est celui du jugement, de la sanction", a-t-il ajouté.

    "La droite sait qu'elle va perdre. Elle est comme ces enfants qui savent qu'ils vont en prendre une, mais ils ne savent pas avec quelle force", a jugé le ténor socialiste, déclenchant les rires de la salle.

    M. Hollande a insisté sur les risques que représentait l'abstention tout en regrettant la division de la gauche.

    "Nous serions tellement plus forts si nous étions ensemble. Nous serions peut-être capables de gagner, dès le premier tour. Ca aurait de l'ambition ! Il faut que nous soyons mobilisés face à une gauche divisée", a-t-il lancé.

    Arrivés au son des cornes de brume, les "trois François" (ndlr: Hollande, Patriat et Rebsamen, le sénateur-maire PS de Dijon) se sont exprimés tour à tour.

    Appelant lui aussi à se méfier de l'abstention qui "menace", M. Patriat a estimé que les régions étaient des "amortisseurs de crise".

    M. Rebsamen a déploré l'attitude des Verts "qui ont refusé la main tendue" du PS. "Il est indispensable que la liste de Patriat fasse le meilleur score au soir du 1er tour. Plus le score sera élevé et plus l'accord sera facile à réaliser", a-t-il ajouté.

    Se projetant en 2012, M. Hollande a conclu en appelant à s'inspirer d'un autre François, "le meilleur, qui en 1981, partant de la Nièvre en Bourgogne, nous avait montré la voie qu'il fallait emprunter pour réussir".

    L'Express.fr
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